Entretien avec notre animatrice Charmaine
Par Mia Elliott
Q – Salut Charmaine, parle-moi un peu de ton projet d’animation !
A – Hé ! Je travaille sur ce projet d’animation depuis environ un an maintenant… en fait depuis mon tout premier jour ici. C’est donc plutôt sentimental. C’est pour l’un de nos clients NFP, STARTTS (NSW Service for the Treatment and Rehabilitation of Torture and Trauma Survivors)… essentiellement une série de vidéos d’animation éducatives en 6 parties qui montre aux nouveaux parents des façons de s’engager avec leurs enfants à travers des choses comme la lecture et le jeu. Le public cible est spécifiquement les réfugiés de divers horizons culturels. Les vidéos parcourent chaque étape du développement d’un bébé (de 0 à 4 mois à 25 à 36 mois) et révèlent à quoi s’attendre en cours de route.
Q – Cela a été un projet d’animation à assez long terme, expliquez-moi votre processus ?
A – Nous avons commencé par discuter avec le client et voir ce que le projet impliquait. Ensuite, nous avons créé des cadres de style, qui sont essentiellement quelques cadres pour montrer au client à quoi ressemblera visuellement l’animation finale. Parce que ces vidéos concernent les enfants, nous avons opté pour une palette de couleurs pastel plus douce. Les dessins utilisent des couleurs de bloc et semblent très plats, ce qui est bon pour garder les visuels aussi simples et digestes que possible. Une fois que le client les a approuvés, nous sommes passés au storyboard, qui est un processus plus long. C’est un peu comme faire une bande dessinée, attacher une image à chaque partie de la ligne de script. Après quelques séries de commentaires de STARTTS, nous les avons finalisés et avons commencé à animer sur AfterEffects ! La prochaine étape consistait à mettre nos créations dans Premiere. C’est là que nous ajoutons le son et les derniers réglages… Ensuite, nous l’envoyons au client !
Q – Une grande partie de ce projet consistait à fournir différentes traductions…
A- Oui ! Ces vidéos sont donc destinées aux personnes qui n’ont pas accès à beaucoup de matériel dans la langue. Nous avons amené des traducteurs (organisés par STARTTS) dans le studio d’enregistrement et les avons enregistrés en train de lire chaque ligne. C’était vraiment formidable de rencontrer toutes ces personnes d’horizons si variés. Jusqu’à présent, nous avons des traductions en ezidi, assyrien, hazarigi, karen, farsi et rohingha… et ça compte ! Ce processus réel est opportun – après l’enregistrement, vous accédez à Premiere et remplacez manuellement chaque ligne anglaise par sa traduction. En raison de la barrière de la langue, nous avons utilisé des codes pour faire correspondre chaque ligne dans Premiere. Ensuite, des sous-titres sont ajoutés, et tous les mots anglais qui apparaissent dans l’animation elle-même sont remplacés par leurs traductions. De plus, une traduction est parfois plus longue ou plus courte que la durée du clip d’origine. Par exemple, le farsi est parlé beaucoup plus longtemps que l’anglais, alors que l’ezidi est à peu près le même. Cela signifie modifier la vidéo elle-même pour l’aligner sur le temps de parole. Farsi est également écrit de droite à gauche, donc c’était un processus de sous-titrage cool et différent (signifiait également changer une partie de l’animation elle-même, par exemple la direction d’une main ouvrant un livre devait être inversée). Pendant un certain temps, cela a en fait foiré mon cerveau – Akrom a écrit un point d’interrogation et j’ai pleinement pensé que c’était à l’envers.
Q – Quel a été votre plus grand défi en cours de route ?
A – Honnêtement, traduire est difficile car cela devient monotone. Il est également impossible d’auto-vérifier – vous avez besoin de personnes qui parlent la langue pour approuver elles-mêmes le travail. Le processus peut donc devenir délicat, mais nous en faisons beaucoup ici donc rien n’est impossible !
Q – D’accord, compréhensible… Maintenant, quelle a été votre partie préférée du processus ?
A – En général, c’était assez gratifiant de créer quelque chose qui profite aux nouveaux parents et à leurs enfants ! J’aime aussi l’animation de personnages. Après avoir travaillé avec des storyboards pendant si longtemps, voir votre mouvement de conception est vraiment amusant ! J’ai aussi beaucoup de chance d’avoir d’excellents collègues ici qui m’ont donné des commentaires très utiles tout au long du processus (merci Akrom + Jonty).
Q – Selon vous, qu’est-ce qui fait une bonne animation éducative ?
A – Le script est vraiment très important. La façon dont vous formulez les choses est cruciale. Parfois, les scripts peuvent être écrasés. Vous devez vous rappeler qu’avec l’animation, vous aurez une composante visuelle, alors ne dites pas tout, vous pouvez aussi le montrer. Pour ce projet en particulier, il était important de garder une communication très simple. Nous voulions une vidéo agréable à regarder. C’est là que les graphismes et le design entrent en jeu, car si une vidéo a l’air bien, un spectateur est beaucoup plus susceptible de rester engagé.
VOIR UNE DES ANIMATIONS DE LA CARTE DE BÉBÉ ICI :
Vous apportez l’idée primitive de votre film et vous nous passer le relai.
La première étape du projet de vidéo d’entreprise réside en la rédaction et la caractérisation précise de votre cahier des charges. Communiquer sur les éléments sélectionnés de votre majeur atout concurrentiel se réalisera de multiples manières toutefois en considération des suites diverses à propos de communication. Découvrez les infos complètes à propos de vidéos institutionnellesici page 1. C’est pourquoi l’information qui nous sera nécessaire pour commencer la travail est la réalisation du projet de votre clip et la communication que votre vidéo institutionnelle doit véhiculer.
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